samedi 19 août 2023

Le bon sauvage dans mon assiette (questions d’éthique animale)




Une ancienne brasserie, parmi les plus grandes du nord de l’Italie, plongée dans un parc. Le jardin zoologique a été fermé pour des raisons éthiques. Le parking est immense. Les  clients se comptent par centaines. Beaucoup de familles avec enfants. Au menu on a  du cerf et du chevreuil. Je me demande si ce gibier a été chassé.  Dans ce cas, puisque les Italiens aiment de moins en moins la chasse (ils la  trouvent cruelle),  je dîne au beau milieu d’une foule contradictoire : sentimentale, peut-être, mais  inconséquente. S’agit-il de gibier d’élevage? Dans ce cas, je dîne en compagnie d’une bande d’excentriques (je ne dirai pas de pervers) qui pour manger un animal sauvage ont besoin qu’il ait vécu en captivité.

Notre cerf et notre chevreuil, en tout cas, méritaient le détour.


P.S. Je rappelle que, pour l'instant, mon adresse mail habituelle ne marche pas. Je suis joignable à l'adresse suivante :

Sergio.Dallabernardina@gmail.com


2 commentaires:

  1. On comprend bien la dimension sociale de cette situation. Les tendances évoluent, un jour c'est bien, un jour c'est mal. Pourtant ces notions restent subjective non ? :)

    Matthias Koehler

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  2. Les notions sont subjectives, d'un certain point de vue (on peut les personnaliser), mais elles nous intéressent en ce qu'elles ont d'objectif. Et chez les chevreuils ça se passe comment? A leur place, je préférerais être mangé à la fin d’une existence aventureuse. Mais n’étant pas éthologue, mon point de vue en matière de sensibilité animale ne vaut pas grand-chose. Même chez les cervidés, peut-être, on trouve des sujets qui préfèrent une vie d’assisté aux aléas d’une vie libre mais périlleuse.

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