Il semblerait que certains mangeurs de viande aiment garder à l’esprit l’identité de la bête qu’ils ont sous la dent. D’autres en revanche - les friands d’hamburgers et de pâtés - préfèrent refouler.
L’existence de ce type de terrines brouille un peu les catégories.
L'être humain est un paradoxe à lui tout seul de mon point de vue. Prenez par exemple les hamburgers "veggies", vous savez ceux avec un steak qui n'est pas de la viande mais qui a la forme du steak haché et le goût presque imité d'une viande de bœuf. Intriguant ? Pouvons-nous aussi parler de l'imitation du bacon ? Pourquoi ce jeu social autour de la consommation de viande ? Soit on en mange soit on en mange pas ? Mais est-ce aussi simple ? Je me demande...
RépondreSupprimerMatthias Koehler
Cela me fait penser à la viande in vitro, dont l’usage est largement prôné par certains chercheurs (je ne ferai pas leurs noms). Ce que je trouve paradoxal, c'est que l’on puisse être chercheur et militant pour la cause animale sans que cela pose problème, alors qu’un chercheur/toréador ou, tout simplement, un chercheur s’exprimant au nom de l’anthropocentrisme serait qualifié de « partisan » et de « peu sérieux ».
RépondreSupprimerC'est un sujet intéressant que vous soulevez. Devient-on anthropologue ou chercheur en général par conviction, par militantisme ou par volonté d'apporter une réflexion cohérente qui fait partie d'un tout pour avancer au mieux dans une forme d'équilibre commun ? De mon point de vue, j'ai l'impression qu'un scientifique cherche pour ne peut-être jamais rien trouver et c'est cela qui est beau. Sommes-nous là pour nous convaincre les uns les autres ? Tout est changement constant. Tout se transforme, se "recycle". Le "recyclage social" on en parle ? :) Merci pour votre réponse.
RépondreSupprimerMatthias Koehler
En fait, vous posez une question énorme. Pour l’instant je peux vous répondre par le célèbre aphorisme d’un anthropologue américain : « Celui qui n’est pas bien dans sa peau devient psychologue; celui qui n’est pas bien dans sa société devient sociologue; Celui qui n’est pas bien ni dans sa peau ni dans sa société devient anthropologue ». Dans tous ces cas, je crois, on fait de la recherche dans l’espoir d’aller mieux. Sergio Dalla Bernardina
SupprimerMerci.
SupprimerMatthias Koehler