Je me promène dans les Alpes de Vénétie, rien de plus italien. Je tombe sur cette barrière électrique censée dissuader les loups. Le panneau est en allemand. Les loups comprendraient-ils mieux l’allemand que l’Italien? C'est bien possible, me dis-je, c’était la langue des dompteurs.
Je salue la retenue et le sens de la loi des bergers français, autre chose que l’irresponsabilité frivole de leurs homologues Italiens et espagnols. A France Inter, l’autre, jour, on parlait du loup et de la bonne manière de le réguler. Au milieu de la conversation Jérôme Cadet , animateur de la transmission, a demandé à Jean-David Abel, vice président de FNE, pilote du Réseau Biodiversité de l'association de défense de l'environnement France Nature Environnement, comment ça se passait dans les autres pays. Monsieur Abel a d’abord précisé que, contrairement à ce qui se passe en France, les Italiens et les Espagnols ont toujours cohabité avec les loups (ce qui est vrai seulement si on fait coïncider L’Italie avec les Abruzzes et l’Espagne avec les Asturies). Il a poursuivi en déclarant : « en Italie … en Espagne, mais surtout en Italie, il y a énormément de loups qui sont tués par braconnage, par des tirs non officiels » . Je découvre ainsi que la gestion des loups est un problème ethnique. C’est comme à l’époque de Pantani, lorsqu’un journaliste célèbre dont j’ai oublié le nom* se plaignait des cyclistes italiens, bourrés de drogue jusqu’aux cheveux, alors que les Français gravissaient vaillamment le mont Ventoux ne buvant que du Perrier citron. Quelques bergers français, peut-être, se comportent aussi comme des Italiens. Mais à l’insu de leur plein gré**
* Je me souviens juste qu’il se vantait d’avoir connu personnellement le général De Gaulle.
** Et il faudrait se pencher sur leur nom de famille … leur généalogie. On découvrirait qu’ils ont des ancêtres italiens ou espagnols.
Ils devaient être ballonnés avec du Perrier, moi ça me ballonne.
RépondreSupprimerLe commentateur, lui aussi, était gonflé.
Armelle Sêpa.
Ballonnés, ils lévitaient vers le Tourmalet plus vite que les Italiens.
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