Joseph Stallaert. Thes Death of Dido Queen of Carthage (1872)
A côté de moi, sur l'avion, il y avait un touriste asiatique visionnant
un "péplum" de chez lui.
L'œil m'est tombé sur un samurai à moitié nu qui
faisait hara-kiri. Quelques minutes plus tard, même si je cherchais à ne pas regarder, j'ai eu droit à un deuxième
hara-kiri. C'est bête, je le sais, mais je me suis demandé :
"Peut-on, à la fois, aimer
les scènes de hara-kiri et être contre
la peine de mort?". Voire (encore
plus bête) : "Peut-on aimer les scènes de hara-kiri et être sensible à la
question du bien-être animal?". Aucun sens, dans ce propos, juste des fantasmes.
L'histoire du Japon est loin d'être ma spécialité mais le seppuku a été interdit par le gouvernement du shogun Ietsuna Tokugawa, en 1663 (époque d'Edo). Son frère, Tsunayoshi, qui lui succéda, est resté célèbre dans le pays pour sa politique en faveur des animaux et notamment des chiens. Donc a priori je dirais qu'aimer le seppuku et les animaux sont deux choses opposées d'un point de vue idéologique.
RépondreSupprimerMerci pour cette réponse érudite qui met un point final à la question.
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