mardi 29 novembre 2016

Des trains et des chats




Chat vertueux

Hier matin, dans le train,  à côté de moi  il y avait un chat. Il s'est comporté  d'une  façon exemplaire.


J'ai avancé  quelques hypothèses sur les causes de son calme olympien : 

Zylkene;  Feliway Spray;  Anxitane M &L;  Locox; Calmex; Cartimax; Beaphar Collier calmant; Zzen sirop nouvelle formule; Parematil clément Thékan; Homeopet Anxiété; Armagnac; Cours de yoga; Hypnose;

"Mais non, m'a répondu sa propriétaire, c'est qu'il a l'habitude de voyager".*

* S'agit-il vraiment d'un chat? Je lui trouve, notamment dans le nez,  quelque chose d'anthropomorphe.  

4 commentaires:

  1. Vous avez peut-être voyagé à côté du chat (atomisé) de Schrödinger : vivant et mort à la fois.

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  2. Moi je crois plutôt que c'est un chat lecteur de ce blog et qui vous a reconnu... et donc il vous a observé pour alimenter son propre blog...

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  3. En lisant votre billet sur ce chat qui a l'habitude de voyager (avec
    sa maîtresse je suppose), je me suis rappelée que j'avais plusieurs
    fois eu l'impression au cours des derniers mois (alors que je m'étais
    absentée de chez moi pour un séjour à l'étranger), que mon chat
    me manquait autant voire peut-être plus que mes proches . Cela
    témoigne à mon avis de l'obscénité
    de ce sentiment (je devrais peut-être écrire hypocrisie ou "ambiguïté"
    mais c'est le mot "obscène" qui traduit le mieux ma pensée). Je savais
    qu'à mon retour ma famille ne m'aurait pas oubliée mais je me disais
    qu'au bout de cinq mois, toute trace
    de moi aurait peut-être été effacée de la mémoire de mon chat, et c'est
    au fond je crois cette angoisse de ne pas être (une forme atténuée de "crise de
    la présence" , aurait peut-être pensé E de Martino) plus qu'autre
    chose qui me faisait croire que mon chat me
    "manquait". Mais du coup je me dis que c'est peut-être aussi ce qui se
    passe quand on regrette "nos" morts: est-ce que ce n'est pas le fait
    de savoir que je ne suis plus rien pour eux (alors que ces fantômes malgré leur mort demeurent présents voire parfois envahissants) qui me frustre et
    blesse mon amour propre.
    Les sentiments que l'on aime croire les plus nobles sont ils toujours
    entachés d'egocentrisme? J'espère quand même qu'il y a autre chose que
    cela mais à mon avis ils sont toujours pour le moins ambigus.

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  4. Oui, je suis persuadée que la "noblesse" des sentiments est toujours entachée par l'égocentrisme. Dans le sentiment amoureux par exemple, aime-t-on l'autre ou l'image (flatteuse, bien sûr !) qu'il nous renvoie ? Quant à "nos" morts, oui, ils nous frustrent , ils ne sont plus là pour satisfaire notre ego, et ne nous sommes jamais dit " j'aurais aimé lui dire, lui montrer..." en cherchant une forme de reconnaissance de ce que nous sommes ?
    Ces "sentiments nobles" ne nous permettent-ils pas de nous considérer nous-mêmes avantageusement ?
    Mais, comme nous avons conscience de notre égocentrisme... voilà une satisfaction supplémentaire pour nous !

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