On croit que les Italiens sont des
« mammisti » (des mamma-centristes, dirait-on aujourd'hui). Eh bien, c’est vrai. Dans Repubblica du 17 avril, par exemple, on nous parle de « mamma
gorilla » qui couvre de baisers son petit. Le même jour, dans la chronique
de Milan, on nous montre une maman faucon, au sommet d’un gratte-ciel, qui cajole son nouveau-né. Dans un
troisième article il n’est plus question de mamans mais de fonction
maternelle : un monsieur charitable
(un avatar de Saint Martin, vraisemblablement) partage son sandwich avec un cygne qui,
reconnaissant, lui fait plein de câlins.
En lisant Repubblica, parfois, on a du mal à
faire la différence entre un article sur les animaux et une carte postale.
C’è chi dice che gli italiani sono dei mammisti (o mammocentrici).
Ebbene ha ragione. Nella Repubblica del 17 aprile si parla di una « mamma
gorilla » che copre di baci i suoi cuccioli. Lo stesso giorno, Nella cronaca di Milano, appare una
mamma falco pellegrino, in cima al Pirellone, che fa le coccole al suo neonato.
C’è anche un terzo articolo in cui la mamma scompare ma la funzione materna resta :
un signore gentile (una reincarnazione di San Martino?) cede una parte del suo panino a un cigno che,
riconoscente, gli fa un sacco di moine.
Leggendo Repubblica,
a volte, uno stenta a distinguere tra l’articolo sugli animali e l’oleografia.
Pour la fête des mères :
RépondreSupprimer“(...)polésie (...)
Je m’appelle Perrine,
J’aime ma maman
Elle est dans la Marine
C’est emmerdant.(...)”*
*J’invite tous les animaux à se re(plonger) dans les enregistrements de Pierre Desproges.
J’ai moi-même fait mon petit effet, hier, sur un chien qui était baladé sur la même plage que moi. Il s’était approché prudemment et quand je lui ai dit : “Salut! Toi, le braco.. euh... brachycéphale”, il s’est mis à faire des 8 comme un fou autour de moi, sans manifester le moindre problème respiratoire, mais donc, psychiatrique, peut-être.