À chaque fois que
la fin de l’an approche je pense aux rapports difficiles que l’enfant Jésus
entretient avec le Père Noël. Le 24 décembre 1951, comme le rappelait Claude
Lévi-Strauss dans un article célèbre*, le Père Noël a été brûlé publiquement
sur le parvis de la cathédrale de Dijon. 250 enfants ont assisté à l’exécution
de cet "infiltré" n’ayant rien à faire avec
la tradition chrétienne. Avec le temps on s’est réconcilié avec lui (mais
pas avec la citrouille d’Halloween qui suscite encore des réactions véhémentes).
La question des rennes reste ouverte : faut-il les discriminer ou ont-ils droit à une place à côté de l’âne et du bœuf de la crèche**?
*“Le Père Noël
supplicié”, Les Temps Modernes. N.
77, 1952, p. 1572-1590. Paris, Gallimard.
** On m'a fait remarquer que le mot "renne", en français, n'est pas féminin comme en italien, mais masculin. Cela me perturbe. Déjà que le Père Noël, parait-il, n'existe pas ...
** On m'a fait remarquer que le mot "renne", en français, n'est pas féminin comme en italien, mais masculin. Cela me perturbe. Déjà que le Père Noël, parait-il, n'existe pas ...
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