Je
vais raconter une histoire politiquement peu correcte. Oui, parce qu’en parcourant le Blog de l'Association Nature Alsace Bossue* je viens de découvrir qu’il est moral aujourd’hui, et cohérent
avec les avancées de la science, d’innocenter les pies, injustement accusées de cleptomanie.
Nous
habitions à la campagne, dans le
sud de la France. Mon amie portait des boucles dorées.
Elle les enlevait mécaniquement lorsqu’elle prenait le soleil. Dans le jardin les pies pullulaient. Un jour les
boucles ont disparu, mais on n’a pas pensé à ces gracieux corvidés, bien
évidemment. Quelques mois plus tard, une de ces boucles est réapparue sous le
troène, à quelques dizaines de mètres de l’emplacement où mon amie s’exposait
au soleil. À la fin de l’hiver, la neige venait juste de se retirer (il neige
même en Provence, parfois), nous sommes tombés sur l’autre boucle. Elle brillait dans la boue, au bord de la
route qui menait à la maison. C’est à ce moment que nous avons pensé aux pies. Cette
explication nous paraissait
évidente, mais comment la prouver ? Comment avancer cette hypothèse
sans passer pour des colporteurs de vieux clichés anthropocentristes ? Bien
plus vraisemblablement, il s’agissait d’un complot fomenté par les ennemis des
pies. Et Dieu sait s’ils sont nombreux.
Pour
tout dire, je trouve que priver la pie de son aura légendaire est un geste
bête et méchant.
Question
annexe :
Quel
titre pourrait-on envisager pour donner à l’œuvre de Rossini une
connotation moins discriminatoire ? « La pie volante ? »
« La pie réhabilitée ? ». J’accepte des propositions.
« L’happy qui chante ».
RépondreSupprimerLa pie Cass(i)ette
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