J’ai toujours aimé les dimanches de la fin mars. Petite laine, vélos posés contre la haie d’un chemin creux. L’herbe tendre, le premier chant du coucou, les bouquets de fleurs précoces et les petits moutons gambadant joyeusement. Balades en harmonie avec le rythme de la nature. Mais à la fin, il y avait toujours un moment ou je laissais échapper un « bah ça me donne quand même un peu faim, moi, ces petits agneaux dodus ». Je me souviens du silence puis du sourire un peu flottant de mes interlocuteurs. Alors maintenant, je dis que c’est mignon, un petit agneau, et qu’avec un ruban rose et un panier d’osier, ce serait encore plus gracieux. Mais je peux bien vous l’avouer à vous, cher monsieur Dalla Bernardina, en vrai, ça me donne toujours un peu faim les dimanches de la fin mars quand je vais me promener et que des petits moutons gambadent dans les champs.
Ma tante n'avait pas mis de menthe dans le gigot. Je suis un peu déçu.
RépondreSupprimerJ’ai toujours aimé les dimanches de la fin mars. Petite laine, vélos posés contre la haie d’un chemin creux. L’herbe tendre, le premier chant du coucou, les bouquets de fleurs précoces et les petits moutons gambadant joyeusement. Balades en harmonie avec le rythme de la nature. Mais à la fin, il y avait toujours un moment ou je laissais échapper un « bah ça me donne quand même un peu faim, moi, ces petits agneaux dodus ». Je me souviens du silence puis du sourire un peu flottant de mes interlocuteurs. Alors maintenant, je dis que c’est mignon, un petit agneau, et qu’avec un ruban rose et un panier d’osier, ce serait encore plus gracieux. Mais je peux bien vous l’avouer à vous, cher monsieur Dalla Bernardina, en vrai, ça me donne toujours un peu faim les dimanches de la fin mars quand je vais me promener et que des petits moutons gambadent dans les champs.
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