vendredi 27 janvier 2023

La nature sauvage : un « protectorat »

 

Je me souviens encore de ce moment crucial. À la dernière minute, devant préciser  mon sujet et délimiter mon territoire, j’ai fini par appeler ma thèse La nature sauvage et ses consommateurs. Des stéréotypes du récit de chasse aux lieux communs de la prose écologiste, mais dans un premier temps elle devait s’appeler : La nature sauvage, ses protecteurs et ses consommateurs. On a trouvé que c’était trivial. J'ai laissé tomber.

Aujourd'hui, même le discours sur le sauvage a ses protecteurs et ses consommateurs. Les consommateurs consomment et les protecteurs, espèce proliférante,  se tirent dessus comme à l'époque d'Al Capone .

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