Je me souviens encore de ce moment crucial. À la dernière minute, devant préciser mon sujet et délimiter mon territoire, j’ai fini par appeler ma thèse : La nature sauvage et ses consommateurs. Des stéréotypes du récit de chasse aux lieux communs de la prose écologiste, mais dans un premier temps elle devait s’appeler : La nature sauvage, ses protecteurs et ses consommateurs. On a trouvé que c’était trivial. J'ai laissé tomber.
Aujourd'hui, même le discours sur le sauvage a ses protecteurs et ses consommateurs. Les consommateurs consomment et les protecteurs, espèce proliférante, se tirent dessus comme à l'époque d'Al Capone .
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