«Les Français sont des Italiens de
mauvaise humeur, et les Italiens sont des Français de bonne humeur», disait
Jean Cocteau. Il présentait les choses très gentiment, d’autres clichés, d’un
côté comme de l’autre des Alpes, vont bien plus loin dans la description des différences nationales. Plus « latins » que les
Français, les Italiens sont souvent considérés comme des individus impulsifs, hédonistes et avec un sens de l’État moins
développé. Ils ont réussi cependant, et depuis un moment, à renoncer à deux journées de
chasse par semaine. Et leur saison de chasse est plus courte que celle des Français. Monsieur Willy
Schraen, le président de la Fédération nationale des chasseurs, trouve que renoncer à ces prérogatives
porterait à de graves conséquences : « Dans cinq ans » a-t-il
déclaré à propos de l’hypothèse d’interdire la
chasse le dimanche, « la ruralité est à feu et à sang ».
Morale (je reviens à la formule de Cocteau) : ce n’est pas parce que le chasseur français est un Italien de mauvaise humeur qu'il a le droit d'avoir un comportement pire que le sien.
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