Le maître constructeur était en retard et demanda de l’aide au diable. « D’accord, répondit le diable, je vais t’aider, mais l’âme du premier vivant qui traversera le pont m’appartiendra ». Le jour de l’inauguration, en premier, on fit passer un chien. Dépité, le diable se jeta dans le fleuve et disparut.
À l'époque des faits, les humains, les chiens et le diable faisaient partie du même collectif.
Depuis, on a appris que Dieu est mort, le diable est mort.
RépondreSupprimerEt nous-mêmes, nous ne nous sentons pas très bien.*
* « Dieu est mort, Marx** est mort, et moi-même je ne me sens pas très bien » (peut-être Woody Allen).
**Peut-être Groucho
Armelle Sêpa
Monsieur,
RépondreSupprimerQuelle est la source de récit ? Il me rappel celui rapporté par Muchembled pour la construction de la cathédrale d'Aix la Chapelle...
Respectueusement,
R.
Les versions sont nombreuses (les ponts du diable également, aussi bien en Italie qu’en France). La mienne correspond à peu près à celle que vous pouvez trouver dans le site suivant : https://lucca.online/1646-il-ponte-del-diavolo-a-lucca-storia-e-leggende/. La ressemblance avec le récit aixois est évidente. Je remarque néanmoins la différence suivante : peu branchés en matière de biodiversité, les Aixois ont préféré sacrifier une louve à la place du chien (ou du porc dans d’autres versions). Aujourd’hui l’ ASPAS porterait plainte et les responsables risqueraient d’être condamnés à 2 ans de prison et 150 000 euros d'amende.
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