lundi 13 février 2023

Rêveries égyptiennes

 


À l’époque du politiquement correct, il y a toute une série de formules faisant référence  à l’Étranger qu’il convient de ne plus utiliser. En italien par exemple, en parlant d’un tabagiste on disait Fuma come un Turco « Il fume comme un Turc ». À l’enfant indiscipliné qui, malgré les reproches,  continuait à faire ce qu’il voulait on criait : Parlo arabo ? « Est-ce que je parle arabe ? ». Et l’objet insolite dont on ne comprenait pas la fonction était qualifié d’affar cinese, le « truc chinois ». Pour indiquer le caractère exotique et fantaisiste d’une proposition on ajoutait le lexème d’Egitto (égyptien).  J’y pensais ce matin à propos d’une  phrase parfaitement idiote, qui m'est venue à l’esprit en parcourant le réseau : Ma quale ecologista, d’Egitto ? L’unica pianta che conosca è quella dei piedi. On pourrait la traduire par : « Un écologiste, tu rêves ? La seule plante qu’il connaisse est celle de ses pieds.

2 commentaires:

  1. Trouvez-vous vraiment notre époque politiquement correcte ?...

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    1. J'apprécie votre note d'humour. La "correction" de nos représentants politiques, effectivement, laisse beaucoup à désirer.

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