jeudi 22 février 2024

Le cas Assange : on compte beaucoup sur la présidence américaine

 

Sur la photo : Julian Assange, défenseur de la démocratie et des droits de l'homme,  avant de se laisser pousser la barbe (source incertaine  à vérifier).

C’est bête mais on a beau m’inviter à regarder la réalité en face, à m’expliquer  qu’en matière de liberté d’opinion et de droits de l’homme les Russes et les Américains, à quelques nuances près,  se ressemblent beaucoup, instinctivement,  j’aurais tendance à préférer les Américains (je viens de préciser que c’est bête). Dans mon imaginaire, je les trouve plus proches de l’esprit des  Lumières qui anime l’Europe à laquelle je m'identifie (je pense à Bob Dylan, Woody Allen, David Lynch …)*. Lorsque j’affiche cette préférence,  on me rappelle le traitement inacceptable infligé par l’État  américain à Julian Assange, coupable, non pas d’avoir diffusé des mensonges, mais de nous avoir rapporté la vérité sur des questions d’intérêt général. Cette remarque, hélas, me paraît incontestable. Je n'ai donc qu'à me taire.

* Les Russes aussi, bien entendu, ont des artistes et des intellectuels géniaux, humiliés par le gouvernement actuel.

2 commentaires:

  1. Julian Assange est un martyr des États Unis et aussi de leurs vassaux, du monde de « la liberté d’expression », pour l’avoir pratiquée.
    Julian Assange est presque un occis -mort.

    RépondreSupprimer
  2. Je partage votre sentiment. L’attitude des démocraties occidentales à l’égard de Julian Assange est en contradiction avec les valeurs qu’elles prétendent défendre. C’est un mélange oxymorique de démence sénile et d’infantilisme.

    RépondreSupprimer