Jacques-Louis David (1748-1825) : Ministre de l’agriculture français s'apprêtant à avaler une coupe de pesticides.
J’aime polémiquer, parfois, autour de certaines dérives qui traversent la planète verte. C’est que j’apprécie beaucoup les efforts menés par les écologistes. Je trouve leur engagement moral et leur action particulièrement précieux. Les intégristes qui, au sein de ce mouvement, montrent une intransigeance radicale qui cache souvent des motivations personnelles, me semblent donc particulièrement nuisibles. Je les assimile, toute proportion gardée, à ces militants des brigades rouges qui, dans leur arrogance et leur sectarisme aveugle, ont ralenti d’une bonne dizaine d‘années l’évolution démocratique de la société italienne. Le comble c’est qu’ils-elles prennent des tons très sérieux, ce qui augmente mon envie de les taquiner.
En voyant ce qui s’est passé récemment avec la victoire de la FNSEA en matière de pesticides je ne peux que comprendre et partager le désarroi des écologistes, qui ont fait ce qu’ils pouvaient pour pousser le Gouvernement français à respecter ses promesses. Ma sympathie va aussi à ceux qui, chez les agriculteurs minoritaires (minoritaires mais nombreux) ont dû subir ce choix régressif.
Morale : chez les agriculteurs, les éleveurs et les écologistes c’est comme chez les chasseurs, il y en a de bons et de mauvais.
Bravo !
RépondreSupprimerJe me retrouve pleinement dans ces mises au point.
Armelle Sêpa.
Merci, ce n'est pas le cas de tout le monde.
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