vendredi 9 février 2024

« Un peu mais pas trop ». Patriotisme et pesticides

 


Jacques-Louis David (1748-1825) : Ministre de l’agriculture français s'apprêtant  à avaler une coupe de pesticides.

J’aime polémiquer, parfois, autour de certaines dérives qui traversent la planète verte. C’est que j’apprécie beaucoup les efforts menés par les écologistes. Je trouve leur engagement moral et leur action particulièrement précieux. Les intégristes  qui, au sein de ce mouvement, montrent une intransigeance radicale qui cache souvent des motivations personnelles, me semblent donc particulièrement nuisibles. Je les assimile, toute proportion gardée,  à ces militants des brigades rouges qui, dans leur arrogance et leur sectarisme aveugle, ont ralenti d’une bonne dizaine d‘années l’évolution démocratique de la société italienne. Le comble c’est qu’ils-elles prennent des tons très sérieux, ce qui augmente mon envie  de les  taquiner.

En voyant ce qui s’est passé récemment avec la victoire de la FNSEA en matière de pesticides je ne peux que comprendre et partager le désarroi des écologistes, qui ont fait ce qu’ils pouvaient  pour pousser le Gouvernement français à respecter ses promesses. Ma sympathie va aussi à ceux qui, chez les agriculteurs minoritaires (minoritaires mais nombreux)  ont  dû subir ce choix régressif.

Morale : chez les agriculteurs, les éleveurs  et les écologistes c’est comme chez les chasseurs,  il y en a de bons et de mauvais.

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