dimanche 18 octobre 2015

L'ours : un végétarien qui s'ignore?


Double oxymore : missionnaire/chasseur et ours/végétarien. 

Dans un article du Corriere della Sera on line du16 octobre signé par Anna Mannucci (oui c'est la même), Madame Elena Tironi "La signora degli orsi"  démystifie une croyance  millénaire : " Ces animaux sont officiellement qualifiés de "grands carnivores", déclare-t-elle, mais "cette définition est idéologique parce que leur diète, en réalité, est composée de  64% de végétaux, 17% d'insectes et 6% d'animaux déjà morts".  Je remarque au passage qu'avec une alimentation de ce genre la viande d'ours doit être succulente. Pour être franc, je trouve  ces données vaguement idéologiques. Mais les préjugés, on le sait, sont difficiles à dissiper.


http://27esimaora.corriere.it/articolo/elena-la-signora-degli-orsi-in-un-ufficio-di-tutte-donne-lottiamo-contro-allarmismi-ingiustificati/

4 commentaires:

  1. Réponses
    1. Le link ne marche pas, c'est vrai (je n'arrive jamais à faire marcher les links) mais quelqu'un, manifestement, a réussi à accéder à ton article dans son intégralité.

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    2. Il faut sélectionner le lien à la souris puis copier et coller dans la barre d'adresse ou simplement sélectionner, puis clic droit et "ouvrir le lien".

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  2. Ca fait quand même 13% d'autres choses. Et je me demande ce qui entre dans la catégorie "animaux trouvés déjà morts". Mais, bref, un ours ça mange du miel et des moutons, pas étonnant que les éleveurs et apiculteurs du coin s'inquiètent.
    Je note d'ailleurs que le reste de l'article est à l'avenant, notamment le 3e paragraphe, où la "dottoressa", sorte de missionnaire (inquisiteur ?) des temps modernes "parcourt des centaines de km", "dans les vallées les plus reculées" combattre les "superstitions" ou plutôt les "paure ataviche e interessi economici molto miopi" (en gras) face à des arriérés, sexistes, parlant un obscur dialecte, limite plus violents même que les ours et incapables de comprendre un raisonnement économique simple, à savoir que les dangers et les pertes représentés par la présence de l'animal pourraient largement être compensés par un label "amis de l'ours" (et pourtant ça paraît si évident...).

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