Caméléon
Déception? Je viens
de lire dans le Corriere della sera
que si le caméléon change souvent d'apparence ce n'est pas pour se dissimuler dans le milieu environnant : il adapte sa couleur à ses états d'âme. Lorsqu'il
rit à contrecœur il devient jaune, lorsqu'il pense au futur il est rose ou noir (tout dépend de son tempérament). S'il a peur de l'inconnu il devient vert ou bleu (en fonction du
climat et des traditions régionales).
Bref, le caméléon du Corriere della sera est moins stratège qu'un caméléon classique, mais tout aussi sympathique.
Le caméléon du Corriere della sera est bien proche de nous : comme nous il peut rire jaune, comme nous il peut voir l'avenir en noir (ou rose !!!), comme nous il peut être vert de peur..
RépondreSupprimerje le préfère à un opportuniste...
Je partage votre désenchantement... ce caméléon là n'est pas plus inventif que les humains, au fond. Mais c'est peut-être ce qu'il est? Un "presque-humain"? A moins que parmi ceux qui lui ont attribué ces états d'âmes, se cachaient des idéologues qui entendaient utiliser l'argument pour défendre l'idée d'octroyer aux animaux des droits semblables à ceux dont jouissent les humains ("ils sont sensibles, comme nous, et mieux: ils expriment cette sensibilité de la même manière"...) Comme quoi vouloir faire avancer la cause des animaux ce serait (aussi), leur enlever un peu de leur poésie (et de ce que les humains leur envient?)...Consolons-nous: il reste les seiches, les phasmes les papillons etc (mais pour combien de temps?)
RépondreSupprimerPour tout dire, j'ai un peu triché. L'essentiel du message est vrai (le caméléon changerait de couleur en fonction de son état d'âme). Quant aux exemples, j'ai largement improvisé, ce qui explique l'anthropomorphisme prononcé du caméléon en question.
SupprimerIl reste psychédélique.
RépondreSupprimerIl est p'têt camé, Léon..
Étymologiquement, c'est un lion rampant. On peut concevoir qu'un lion, ayant perdu de sa superbe par la trop grande lisibilité de ses émotions, en soit venu à ramper ou, au moins, à raser les murs à force d'embarras. Les grecs auraient-ils encore compris ce petit animal avant beaucoup de monde ?
RépondreSupprimerLa métaphore du caméléon va devenir confuse.