La
propriétaire du bar, à Saint Cadou, m'a assuré qu'il s'agit d'un Dahu : "J'en suis certaine, c'est moi-même qui
l'ai commandé". Pour moi c'est plutôt une Licorne (une variété
très rare, de la famille des léporidés). Nous sommes restés sur nos positions.
Chimère : "Animal fabuleux ayant la tête et le poitrail d'un lion, le ventre d'une chèvre
et la queue d'un serpent. Être ou objet bizarre composé de parties disparates,
formant un ensemble sans unité" (Dictionnaire de français Larousse).
Je dirais que c'est un lièvre avec un os de poulet vissé au crâne par le cousin qui a une perceuse et des bonnes idées, mais ce n'est pas très poétique.
RépondreSupprimerL'hypothèse du cousin me parait plausible, celle de l'os de poulet un peu moins.
RépondreSupprimerQuand ma mère était petite on racontait (paraît-il) que des pattes
RépondreSupprimerpoussaient aux serpents aux alentours de la centrale (de Brennilis)
donc pourquoi pas des lièvres géants avec un moignon de troisième
oreille au milieu de la tête?...
Ah, plutôt d'accord pour le lièvre à l'os de poulet !!! Comme un mutant près de l'ancienne centrale nucléaire de Brennilis !!!
RépondreSupprimerUn dahu à Roc'h Trevezel !!! Ma doue benniget !
Quoiqu'il en soit Dahu, Jackalope, Licorne s'invitent pour nourrir les imaginaires... et relisons Xavier Grall ...
" Par les chemins noirs
De l'Arrée
Où vont-ils les déments ?
Ils poussent des troupeaux souillés
Dans les vallons de tourbes
Et dans leur caboches molles
Des cloches d'airain cognent
Des glas épouvantables
Et de torrides effrois.....
.......
Et c'est en titubant
À Botmeur Commana et Basparts
Qu'ils arpentent les chemins du néant
Face à la haine des pierres et au cynisme des ifs
Nos déments, nos semblables, nos frères.."
Genèse et derniers poèmes. 1982
Si j'étais un cervidé je n'aimerais pas que l'on prenne mes andouillers (même transplantés dans le crâne d'un lièvre)pour des os de poulet.
RépondreSupprimerVous seriez un cervidé susceptible.
RépondreSupprimerOui,
RépondreSupprimer" Par les chemins noirs
De l'Arrée
Où vont-ils les déments ?
(...)
Et dans leur caboches molles
Des cloches d'airain cognent
(...)
Et c'est en titubant
(...)
Qu'ils arpentent les chemins du néant
(...)
Nos déments, nos semblables, nos frères.."
: je pense de toutes mes forces à ce petit garçon de huit ans sur qui se sont abattus, à Pont de Buis, démence, néant, ténèbres.
Eh bien, moi, je penche plutôt pour la variété de licorne rarissime et sans gloire. La caractéristique principale du dahu étant la différence de longueur entre ses pattes de gauche et ses pattes de droite, il me paraît nécessaire d'exposer tout le corps de l'animal, sans quoi, comme ici, on attire une méfiance légitime.
RépondreSupprimerCela semble renforcer mon hypothèse.
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