En Vénétie, j’ai croisé des mangeurs de
langues et de cervelles de gibier : « On les ramasse au cours de l’année, on
les stocke dans le congélateur et après on fait un repas. C’est le diner des experts . C’est pas le
chasseur du dimanche qui pourrait se permettre un repas pareil ». D’autres,
pour afficher leur différence, mangent des bêtes protégées. Il y a quelques
temps, par exemple, les membres de la Ligue du Nord ont organisé un festin à
base d’ours. C’était strictement interdit et les ripailles, même si la viande
avait été régulièrement achetée en Slovénie, ont été interrompues par les
forces de l’ordre. Si ces fiers représentants de l’identité régionale avaient
bravé les lois de l’État, ce n’était pas par gourmandise, mais pour se
démarquer des écologistes et autres amis du plantigrade.
Nel Veneto ho conosciuto
dei mangiatori di lingue e di cervelli di animali selvatici : « Li
raccogliamo durante dell’anno, li mettiamo nel congelatore e poi facciamo una
cena. È la cena degli esperti. Non è certo il cacciatore della domenica che può
permettersi un pasto del genere ». Altri, per mostrare la loro differenza,
mangiano degli animali protetti. Tempo fa, per esempio, la Lega Nord ha organizzato
une banchetto a base di orso. Era strettamente vietato e l’agape, anche se la
carne era stata regolarmente acquistata in Slovenia, è stata interrotta dalle
forze dell’ordine. Se questi baldi rappresentanti dell’identità regionale hanno
trasgredito le leggi dello Stato, non è per ghiottoneria, ma per smarcarsi
dagli ecologisti e altri amici del plantigrado.
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