"S'il devait
mourir avant moi, ce que j'espère, je n'en prendrai pas d'autre. Si je meurs
avant lui, je demanderai au vétérinaire qu'on parte ensemble. Il le piquera
afin qu'il meure dans mes bras. Je préfère ça plutôt que de savoir qu'il se
laissera mourir sur ma tombe avec tant de souffrance (...) Je préfère ça plutôt
que de savoir qu'il se laissera mourir sur ma tombe". (...) Je veux être enterré au milieu de
mes bêtes”.
On a largement
commenté ce passage d’Alain Delon
parlant de son chien. Dans son genre c’est un chef-d’œuvre qui donne
immédiatement envie d’ajouter quelques insanités. Par son emphase, sa
passion pour les animaux et sa déception à l'égard du genre humain, Delon me rappelle une autre célébrité.
« Se dovesse morire
prima di me, è quello che spero, non ne prenderei altri. Se muoio prima di lui,
domanderò al veterinario di farlo partire insieme a me. Gli farà un’iniezione
perché possa morire tra le mie braccia. Preferisco questo piuttosto di sapere
che si lascerà morire sulla mia tomba con tanta sofferenza (…) voglio essere
sotterrato a fianco delle mie bestie ». Questo passaggio di Alain Delon a proposito del suo cane è già stato ampiamente commentato. È un’opera d’arte, nel
suo genere, che fa subito venir voglia di aggiungere qualche scempiaggine. Nella
sua enfasi, la sua passione per gli animali e il disincanto nei confronti del genere umano Delon mi ricorda un’altra
celebrità.
Cela me rappelle un peu ces grands rois ou empereurs qui se faisaient
RépondreSupprimeraccompagner par leurs femmes, leurs serviteurs et leurs chevaux dans
l'autre monde, sauf qu'il y avait une intention "fonctionnaliste"
puisqu'il s'agissait de les servir dans l'au delà. Si le suicide est
un geste égoïste il faudrait en déduire qu'Alain Delon est un grand
altruiste. Il aurait pu proposer d'enterrer tous ses fans avec lui...
Enfin plus sérieusement je n'imaginais pas qu'on puisse être à ce
point mégalo, ou en tout cas le dire tout haut.