Il faudrait que je reparle de l’actualité. Je devrais commenter, par exemple, l’histoire de ce berger pyrénéen poursuivi par un ours jusqu’à la grange où il s'est barricadé (« Tant pis pour lui », diront les amis des ours, « il n’avait qu’à rester chez lui … »)*. Mais avant de reprendre mon décryptage du présent écolo-animalitaire, je fluctuerai encore un peu dans l’espace achronique de mon jardin, question de prolonger les vacances et de ne pas arrêter mon anamnèse au beau milieu.
En prenant cette décision, je pense à la transmission intergénérationnelle, je scrute le jardin en quête de souvenirs et je me pose la question suivante (question frivole, mais il fait très chaud aujourd'hui) : « Est-ce que si mon grand-père était enterré sous le poirier je mangerais ses poires ? Et dans ce cas, s’agirait-il de cannibalisme ? »
* "Chacun chez soi et les moutons seront bien gardés".
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire