Girolamo Savonarola
Je vais être particulièrement grivois. Mais c’est la faute au Corriere della Sera, journal auquel je regrette de m’être abonné*. C’est autour d’un tweet d’il y a dix ans mais ressorti tout récemment où Elly Schlein, la nouvelle secrétaire du Parti démocrate italien, critiquait l’actuel directeur du journal Il fatto quotidiano. Elle évoquait, je cite, « Quel sorrisetto del c... di Travaglio, che potrebbe avere solo uno stronzo » : « Ce petit sourire du c... » (le mot entier serait « cazzo » qui signifie bite) à savoir : « ce petit sourire de connard de Travaglio que seulement un étron pourrait avoir ». C’est du franc parler. Il y a quelques jours, Monsieur Travaglio lui a répondu qu’elle avait raison, et que ce sourire lui surgit automatiquement face à certains interlocuteurs. Je n’ai rien à dire sur ce contentieux. Je remarque seulement que Le Corriere della Sera n’a pas censuré le mot « étron ». Il a en revanche censuré le mot « cazzo ». Pour ses rédacteurs il y a donc une hiérarchie : le terme « étron » est acceptable, alors que « bite » est mauvais. Voire diabolique? On se dirait à l’époque de la Sainte Inquisition.
*J'expliquerai prochainement les raisons de ce regret qui n'a rien à voir avec l'anecdote commentée ici.
C’est … pile ou face en quelque sorte !
RépondreSupprimerNicole Juin
Oui, apparemment il faut choisir.
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