Je découvre que tous les animaux du Salon de l'agriculture sont conduits à l'abattoir juste après avoir reçu le prix. On l'explique par des raisons hygiénico-sanitaires (le risque épidémique etc.). C'est peut-être inévitable, mais cela reste particulièrement sinistre. Je pense au sacrifice sanglant dans la Grèce ancienne : on choisissait l’exemplaire le plus beau, le plus sain, on le félicitait ... et on l’immolait. Au Parc des expositions le sacrifice reste sanglant. Mais il est profane, sans transcendance*.
*Oui, je sais, s'il est profane ce n'est pas un sacrifice.
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