Claude Monet 1864 Nature morte
Dans le supplément du monde
de dimanche-lundi derniers, la journaliste Marlène Duretz consacre une enquête à la consommation de viande qu'elle résume dans
les termes suivants : "Jamais sans mon steak.
Hors de pris, néfaste pour l'environnement et la santé, moteur de la souffrance
animale, la bidoche n'a plus la cote. Un discours culpabilisant qui agace les
carnivores de tout poil. Les viandards sortent les crocs. (Marlène Duretz, "L'os à la
bouche", Le Monde, cahier
du dimanche - "L'Époque"
- 10
et lundi 11 juillet)*.
Pendant la réalisation de son
reportage la journaliste a eu la gentillesse de me solliciter, en tant
qu'ethnologue qui a travaillé sur ce thème, en me posant deux ou trois
questions. Je lui ai répondu en rappelant essentiellement que l'alimentation
carnée renvoie à l'imaginaire de la
prédation et que si manger beaucoup de
viande, autrefois, marquait l'appartenance aux
élites, cette même habitude, aujourd'hui, classe le
mangeur du côté des parvenus. Cet entretien m'a donné envie
de développer la réflexion en ajoutant quelques points sur les implications
symboliques du refus du régime
carnivore. Je les exposerai par
fragments, de façon un peu anarchique, dans les billets qui suivent.
*La version en ligne, pour les abonnés, est accessible à l'adresse : www.lemonde.fr/m-perso/article/2016/07/.../mordus-de-viande_4966333_4497916.htm..
Il me tarde de découvrir ces fragments anarchiques et de découvrir vos réflexions sur le sujet! En attendant, je vais lire l'article du Monde!
RépondreSupprimerC'est imminent mais cela risque de vous décevoir, la frontière entre l'analyse critique et mes préjugés personnels n'étant pas toujours très claire.
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