vendredi 8 juillet 2016

Le chien idéal



Giuseppe Arcimboldo, l' automne, 1573
 
Viril et  racé,  ardent,  enveloppé mais pas gras, voire fin et nerveux. Peu importe qu'il soit raide et sévère ou souple et délicat. On lui demande à être  noble et élégant, puissant et équilibré.


En fait, on l'aura compris,  les adjectifs de ce portrait-robot, tout en renvoyant à des propriétés psychologiques, sont tirés du vocabulaire du vin. Les anthropologues de l'école évolutionnistes verraient peut-être dans cette personnification de la vigne et de ses produits ce qu'ils appelaient des "survivances", anciens résidus d'une manière païenne de concevoir l'ordre du monde.

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