Encore un mot sur
le lynchage involontaire d'un
dauphin en Argentine (le fait n'est pas récent, c'est vrai, mais cela reste un scoop)*. J'ai
signalé à plusieurs reprises la tendance de la
Repubblica à présenter tout animal domestique ou sauvage comme un
bisounours à pouponner, tripoter, psychanalyser, secourir (même
lorsqu'il n'en a pas besoin) et immortaliser dans des reportages photographiques.
D'un côté on incite
les foules à "nounoursifier" le vivant (ce néologisme est affreux, je le reconnais, mais rend bien l'idée), de l'autre, lorsque le lecteur passe à l'acte, on s'indigne.
* Cette photo vient du site http://www.cesenatoday.it/eventi/mostre/lalla-palooza-e-i-delfini-di-cesenatico-al-museo-della-marineria.html
* Selon certains commentateurs
le petit dauphin était déjà mort, mais nous préférons penser qu'il était
vivant (je me range parmi les lecteurs) parce que cela rend l'événement
encore plus scandaleux.
"Et quand ça a dîné, ça r'dîne".
RépondreSupprimerC'est bien ce qui se passe dans la photo. Ce qui prouve la clairvoyance de Boby Lapointe (un barde).
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