C'est le printemps. Maman ourse s'apprête à recevoir son partenaire.
Pudiquement, elle éloigne son fils, un garçonnet de deux ans. Cette scène attendrissante
en raison de son anthropomorphisme (enfin, cela dépend des sensibilités), nous
est offerte par La Repubblica du 16 mai*. C'est une illustration parfaite de ce que les psychanalystes appellent la
"Scène primitive".
"La Urszene (scène primitive,
primordiale, originaire) désigne la scène des rapports sexuels des parents (ou
des figures parentales), observée ou fantasmée, construite et interprétée par
l’enfant en termes de violence exercée par le père. Elle représente une énigme,
et génère une grande excitation sexuelle. Avec la scène de séduction et la menace
de castration, elle représente l’un des trois grands fantasmes dits
« originaires », à la fois moteurs et organisateurs de la vie
fantasmatique"*.
Selon Sigmund
Freud les visions de ce type sont à l'origine de la névrose infantile. Cela pourrait
expliquer l'agressivité relevée chez certains ours, notamment au printemps.
È primavera.
Mamma orsa si prepara a ricevere il partner. Pudicamente allontana il figlio,
un ragazzino di due anni. Questa scena che intenerisce a causa del suo antropomorfismo
(tutto dipende dalle sensibilità, a me per esempio non intenerisce
più di tanto) ci è offerta dalla Repubblica del 16 maggio.
"La Urszene
(scena primaria, primordiale, originaria), designa la scena dei rapporti
sessuali dei genitori (o delle figure parentali) osservata o fantasticata,
costruita e interpretata dal bambino in termini di violenza esercitata dal
padre. Rappresenta un enigma e genera una grande eccitazione sessuale. Con la
scena di seduzione e la minaccia di castrazione rappresenta uno dei tre grandi
fantasmi detti "originari", ad un tempo motori e organizzatori della
vita fantasmatica".
Secondo Sigmund
Freud le visioni di questo tipo sono all'origine della nevrosi infantile.
Questo potrebbe spiegare l'aggressività
di certi orsi, soprattutto in
primavera.
*https://video.repubblica.it/natura/abruzzo-mamma-orsa-in-amore-allontana-il-cucciolo/275916/276496
*(Cf. Michèle
Bertrand et Marina Papageorgiou (https://www.cairn.info/revue-francaise-de-psychanalyse-2010-4-page-965.htm).
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