mardi 16 mai 2017

"Pauvres chevaux". La cérémonie du 14 mai.


 

Chevaux tout à fait conscients de leur rôle symbolique

- T'as vu les chevaux? Ils marchent comme un corps de ballet. Quelle scène superbe. Et l'idée de monter sur un truc militaire blindé. J'y aurais jamais pensé. Mais il a raison eh, il a raison. Il ne  fallait pas laisser aux fachos le monopole du patriotisme.
- Pauvres chevaux,  combien de souffrances pour apprendre à marcher tous ensemble!
- Mais pas du tout. Regarde-les. À mon avis il sont contents. Ils sont même fiers d'être là.

- Hai visto i cavalli? Marciano come un corpo di ballo. Che scena superba. E l'idea di salire su quel coso militare blindato. Non ci avrei mai pensato. Ma ha ragione eh, ha ragione. Non bisognava lasciare ai fascisti il monopolio del patriottismo.
- Poveri cavalli, quanto hanno dovuto soffrire per imparare a marciare tutti insieme!

- Ma cosa dici? Guardali. Secondo me sono contenti. Sono addirittura fieri di essere là.

2 commentaires:

  1. L'éthologie, qui a le vent en poupe en équitation, vous dirait que le cheval une fois soumis au chef (le cavalier) est content de vous donner ce que vous attendez de lui. C'est le principe du comportementalisme américain, qui valorise et encourage l'expression des autistes par le même protocole, mais attention au sacrilège si on fait le rapprochement.

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  2. J'ai lu quelque part que le cheval a une vue qui lui fait accroire que l'homme est plus grand qu'il ne l'est : impressionné, sa docilité serait en premier lieu le résultat de sa crainte. Il faut toujours se méfier des amitiés fondées sur un malentendu.

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