mercredi 20 décembre 2017

Free Like a Bird



Intérieur d’une maison à Cortina d’Ampezzo. Cette image  doit avoir un lien avec le contenu de mon post,  mais j’ai du mal à le saisir.  Cela renvoie  peut-être, tout simplement, à la notion de mémoire, ou de passé.

Je me souviens d’un entretien avec un vieux chasseur du Piémont : « C’est comme ça, les renards. Il n’y avait plus que sa patte, dans le traquenard. Et du sang partout. Lorsqu’il a compris qu’il n’avait plus d’espoir, il a sacrifié sa patte et il s’est sauvé ».

Il nous arrive, parfois, d’être comme ce renard : pour échapper au pire, nous sacrifions ce qui faisait notre joie et notre fierté.   
À certains,  en revanche, il arrive d’être comme le traquenard.


Mi ricordo di un’intervista con un vecchio cacciatore piemontese : «  La volpe è fatta così. Nella tagliola era rimasta solo la zampa. E sangue dappertutto. Quando ha capito che non c’erano speranze,  ha sacrificato la zampa e è partita ».  Capita a volte di essere come quella volpe : per salvarci, sacrifichiamo ciò che faceva  la nostra gioia e la nostra fierezza. Ad altri, invece, capita di  di essere come la tagliola.

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