C’est comme pour les chansons larmoyantes. Je m’émeus facilement lorsqu’on nous invite à la réconciliation. L’image est suggestive. Elle s’inspire peut-être du roman de Luis Sepulveda Histoire d’une mouette et du chat qui lui apprit à voler. Rabat-joie comme je suis, je constate son côté idéologique : comme on l’aurait dit à l'époque de Roland Barthes, elle remplace un monde réel avec ses conflits structurels par un monde faussement apaisé (sous le signe des achats de Noël) « où le loup habitera avec l’agneau ».
Si nous baissons la vigilance critique nous sommes perdus. Privés d’un horizon utopique nous le sommes tout autant. Que choisir?
È come per le canzoni
strappalacrime.
Mi commuovo facilmente quando ci invitano alla riconciliazione. L’immagine è
suggestiva. Forse si ispira al romanzo di Luis Sepulveda : Storia di una gabbianella e del gatto che le
insegnò a volare. Guastafeste come sono, constato tuttavia il suo carattere
ideologico : come avremmo detto ai tempi di Roland Barthes, rimpiazza un
mondo reale, attraversato da conflitti strutturali, con un mondo falsamente
rappacificato (all’insegna degli acquisti di Natale) in cui « il lupo abiterà con l’agnello ». Se abbassiamo la vigilanza critica siamo perduti. Privati di un orizzonte utopico lo siamo egualmente. Cosa scegliere?
Une utopie de la raison critique. Votre blog contribue régulièrement à nous en montrer la voie avec humour. Merci pour cela.
RépondreSupprimerMerci Adrien pour votre encouragement. Parfois j’en ai vraiment besoin.
RépondreSupprimerOui, je ne vois que l'humour pour ne pas se perdre... et oui... votre blog qui effectivement utilise l'humour, contribue au réveil de nos neurones que l'environnement tente ( avec succès souvent) d'anesthésier... Je joins mes remerciements à ceux d'Adrien pour cela !
RépondreSupprimerAujourd'hui je suis particulièrement gâté (c'est l'"effet Noël", peut-être). Merci Nicole.
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