vendredi 29 janvier 2021

Errare humanum est (et Castrare aussi)

 

C’est une bonne nouvelle, vraisemblablement, qui justifie le sourire de Monsieur Dombreval (en haut à gauche dans l’image). Le bon sens, la rationalité  scientifique et la bonté triomphent.

Je pense au sourire tout aussi extasié du chat errant :  « Finalement, se dit-il, quelqu’un qui s’occupe de moi »*.

* C’est vrai que la manière la plus immédiate pour « errare », dans la tradition médiévale (et, dans certains milieux, jusqu'à nos jours)  était de s'accoupler.

7 commentaires:

  1. Quand j’étais petite fille, j’ai vécu en un lieu paradisiaque où les autochtones laissaient faire la nature et ainsi les chiens errants pullulaient. Un jour quelqu’un décida d’en réduire les nuisances dans mon quartier en y répandant du poison. C’est ainsi que, alors qu’on croisait de plus en plus de cadavres de chiens, j’ai connu ma première grande perte en découvrant celui de ma petite chienne.

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  2. « Errare humanum est, perseverare diabolicum ».
    Vous êtes bien l’avocat du diable.

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    1. Pour être franc, moi aussi je comprends l’opportunité de stériliser les chats errants (parce qu’ils sont errants) et les domestiques (parce qu’ils sont domestiques). Ce qui me laisse stupéfait, est que cet acte grave, aux implications psychologiques, symboliques, morales d’une grande opacité, puisse passer pour une merveilleuse nouvelle chez ces donneurs de leçons que sont devenus les « amis des animaux ». «C’était ma proposition de loi », plastronnent les uns. « On a gagné », se réjouissent les autres. D’accord, mais ce n’était pas un match de foot.

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  3. Je n'ai pas connu!...Mais paraitrait-il qu'en des temps anciens (pas tant que çà) ou l'estomac dictait raison, il n'y avait pas tant de "lapins de grenier" qu'aujourd'hui!...

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  4. ... J'ajouterais que cette habitude à se nourrir de "lapins de greniers" a perduré parfois jusque dans les années 90. A cette époque, encore exonérée de traçabilité,un "lapin de grenier" errant pouvait même être confondu avec son homonyme domestiqué. Ce qui a été par la force des choses le début d'un différent entre générations*. Mais cette époque de la non-traçabilité, était aussi celle de l'égalité des chances entre un chat...et un chat! Et celle aussi de leur intégrité physique!!! (par empathie(?), je n'envisagerais pas d'être eunuque. *en allant chercher du fromage chez le fermier voisin, ma femme a aperçu la dépouille (probable si ce n'est certaine) de son chat, pendue au plafond...

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    1. Votre épilogue est glaçant, une véritable Short story. Quant à la normalité des repas à base de « pseudo-lapin » dans le monde pré-animaliste, je vous laisse traduire du vénitien le proverbe suivant : “Veneziani gran signori, padovani gran dottori, veronesi tutti matti e vicentini magna gatti”.

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    2. Vous me gâtez, merci!... "...Udinesi, castelani co i cognòmj de Furlani; Trevisani, pan e tripe; Rovigòti, baco e pipe; i Cremaschi fa coioni; i Bresàn, tàia cantoni; ghe n é ncora de pì tristi… Bergamaschi brusacristi! E Belun? Póre Belun, te se proprio de nisun!” Voici le résultat de ma recherche, pour tout autre curieux de passage: https://translate.google.fr/translate?hl=fr&sl=it&tl=fr&u=https%3A%2F%2F2night.it%2Fc5858c-%2Fveneziani-gran-signori-padovani-gran-dottori-ma-perche.html&prev=search

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