Zhou Chunya, Green Dog Haigen
Le journaliste du Corriere della Sera Fabrizio Rondolino a un chien « double face », domestique en ville et sauvage à la campagne. C’est dire s’ils sont adaptables ces merveilleux artefacts que nous manipulons depuis des millénaires pour les adapter à nos exigences*. Lorsque nous sommes à la campagne, écrit Rondolino, Valentino devient « une sorte de louveteau sauvage qui se met à courir comme un fou, poursuivi à perdre haleine par Sandro et Bonnie**, qui se roule avec eux dans le pré, qui saute les haies, qui rentre et sort de la maison, qui aboie lorsqu’il entend des animaux et des présences étrangères … . Même à la campagne, naturellement, Valentino fait des bonnes siestes, et son comportement n’est jamais destructeur (c'est ça qui est admirable, chez Valentino, et qui mérite d’être souligné), mais c’est vraiment une autre vie. La nuit, s’il n’est pas déjà dehors, il demande presque toujours de sortir avec les autres chiens, et fait souvent des tournées avec Sandro, sur la piste de quelques traces mystérieuses. Presque toujours, il en revient pas sale mais littéralement crasseux. Je n’arrive pas à comprendre où il va, ce qu’il fait et, notamment, comment il fait pour se réduire dans cet état (…)».
Moi j’ai quelques hypothèses. Et les gardes champêtres aussi, j’imagine, pour ne pas parler des animaux, petits moyens et grands, que Valentino croise pendant ses échappées. Laisser divaguer des chiens est illégal. Mais lorsqu’il s’agit du nôtre … un peu de liberté quoi … la nature est à tout le monde … et c’est tellement émouvant …
* Mais non, je n’ai rien compris, il faut dire hommes et chiens co-évoluent depuis la préhistoire.
** Appeler un chien avec un nom de chien, désormais, est devenu insultant.
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