On m’a fait remarquer que Maurice est, peut-être, une Mauricette. Dans le doute, je reprends mon post d’avant-hier en l’adaptant aux exigences de l’écriture inclusive.
"Je dois avouer que Maurice·tte
commence à me fatiguer. L’autre jour il·elle a boudé le pain sec que je lui
avais proposé. « Il·elle préfère les pâtes à l'amatriciana·o, on m’a
dit ». J’ai découvert ainsi que, gâté·e par les autres membres de la
famille, il·elle ne mange désormais que des restes « de
qualité ». Et il·elle
devient de plus en plus impatient·e. Pendant que je fais la cuisine il·elle me
surveille, comme si je travaillais pour lui·elle. Si je tarde à la·le
satisfaire, il·elle tape sur la vitre avec l’insistance d’un·e ivrogne et,
d’une voix irritée qui oscille entre le·la ténor·e et le·la soprano, il·elle
multiplie les appels. On dirait un·e coach de la piscine communale
(« hop-hop-hop-plus-vite-plus-vite-plus-vite … » ) ou un·e
bonimenteur·euse*(« par-ici-messieurs-dames-venez-assister-au-spectacle-fabuleux-du·de-la-goéland·e-qui-déguste-un-tiramisù
»). Excédé, je quitte les fourneaux et je lui dis : « Espèce de
goujat·e, aurais-tu la politesse de patienter un instant ? ». Ma
remarque a le pouvoir de la·le fâcher. Il·elle émet alors des borborygmes de vieil·eille imprécateur·rice tout en
arpentant le balcon à pas nerveux
comme un·e philosophe péripatéticien·ne".
* Bonimonteuse ou bonimonteure ?
Allez savoir.
J'aime bien cette photo : elle a vraiment l'air intelligent. On sent la filiation du féminin avec la beauté.
RépondreSupprimerIntendi mangiarla/o?
RépondreSupprimer;-)
Aspetto che ingrassi.
SupprimerÇa commence à rappeler « Les oiseaux•elles » de A.Hitchcock.
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