Vladimir Poutine dans un portrait du XVème siècle
Mettre Poutine et Marine Le Pen sur le même plan serait absurde, les différences sont nombreuses et sautent aux yeux (les cheveux, par exemple). Ce qui les rapproche est juste leur passion pour la « Patrie » et la référence constante aux intérêts du « Peuple ». Le peuple est une entité abstraite et à géométrie variable qui périodiquement, lorsque les choses ne marchent pas, aime se mettre dans les mains d’un dictateur*.
Ces tribuns qui, tout en disposant d’une fortune convenable, se permettent de parler au nom du peuple, me font penser à La ferme des animaux, et tout particulièrement au personnage de Napoléon, le cochon qui dirige la révolte contre les fermiers et finit par instaurer un régime tout aussi tyrannique que le précédent, voire plus.
Ce que je ne trouve pas clair, chez Orwell, c’est le fait d’avoir choisi des cochons pour représenter les méchants. S’agit-il d’un pur hasard (il avait opté pour des canards, puis pour des lapins peut-être, mais à la dernière minute …) ou c’est le fruit d’un préjugé spéciste ?
* Je colporte un cliché arbitraire et superficiel ("qualunquista" dirait-on en italien) recueilli au bar du Commerce.
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