samedi 30 avril 2022

« Pense à moi » (les animaux, la guerre et le charme imposé du « politicante »)

 


 

Je songeais à Poutine, ce matin, et à ces « politicanti », comme on les appelle en Italie, qui feraient n’importe quoi pour nous détourner de ce qui nous passionne (la contemplation sereine du monde, l’art, la musique, les puzzles, l'exercice critique, les blagues amusantes mais déplacées,  le baby foot, la méditation transcendantale ... j'oublie sûrement quelque chose) -  des enfants capricieux, finalement, qui nous obligent par la force  à admirer leurs prouesses :

- Maman, regarde ce que j’ai fait en Ukraine!

- Bravo! Quel homme …  quelle intelligence …  un vrai tribun … un fin stratège … un Machiavel … et baraqué, de surcroit ... Je suis fière de toi!

Après, je ne sais pourquoi, j’ai pensé aux dauphins dressés par les Russes pour contrer les attaques sous-marines. De là je suis passé à ces animaux serviables utilisés par l’armée en période de guerre et décorés par des médailles d'honneur*. Ensuite je me suis dit : tout compte fait  je préfère les Bonobos, qui arrivent à désamorcer leur agressivité par des accouplement stratégiques. Mais les Bonobos aussi, j’ai rapidement conclu, ont leurs limites. Lorsque les copulations ne suffisent plus, ils ont recours à une pratique moins « friendly » :  la persécution d'un bouc émissaire.

* Des animaux émouvants qui enthousiasment nos amis historiens.

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