dimanche 10 juillet 2022

Un Zarathustra éco-responsable tient son chien en laisse


Pour la deuxième fois, en traversant l’Engadine (où Friedrich Nietzsche constatait enthousiaste l’équivalence entre sa propre pureté et celle des sommets environnants), je suis tombé sur un chamois au bord de la route. Celui de cette année était encore moins gaillard que le précédent, une sorte de descente de lit, on aurait dit,  mais obèse. Il semblait faire du stop.

Je me suis demandé : mais que font donc les loups ? N’est-ce pas leur rôle de préserver  la puissance génésique de ces animaux merveilleux en éliminant les vieux et les malades ? »

J’ai vite trouvé la réponse : les loups ont d’autres priorités, ils sont occupés à dévorer les chiens des randonneurs qui commentent extasiés la sublimité du paysage. C’est tout aussi bon pour la biodiversité.

 

 

2 commentaires:

  1. Nietzsche, tout un programme. Psychotique maniaco-dépressif en phase maniaque lorsqu'il a fait ce constat "puriste" ? Merci pour ce post en tout cas. Christophe Baticle

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  2. Je suis d’accord. Nietzsche, vraisemblablement, était dans cet état. Ce n’est pas toujours le cas chez ses émules, qui prennent ses propos au pied de la lettre.

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