samedi 23 novembre 2024

L’animal-machine (à sous) 2) Taxer le vivant

 

 

(Suite du post précédent) Je pense à cette histoire (celle des animaux machines) à propos d’une rumeur qui circule actuellement. On prétend que le gouvernement français, s’inspirant de l’Hundesteuer (un impôt sur les chiens qui a permis à l’état allemand de récolter 421 millions d’euros en une seule année), prévoit de renflouer ses caisses en mettant à contribution les propriétaires d’animaux d’appartement : 100 € pour un chien ou un chat, 20 € pour un oiseau, 1 € pour un poisson. Cette proposition extravagante a tout l’air d’une trouvaille complotiste, mais certains prétendent qu’il y a du vrai.   Si elle  fait penser à la théorie de Pascal et Malebranche c’est que l’animal « fiscalisé », sans être classé chez les automates ou les poupées mécaniques,  s’apparente néanmoins à une voiture : on  taxe son propriétaire à partir d’un numéro d’immatriculation.

Panique dans les animaleries

On imagine  bien les effets collatéraux : les détenteurs d’un animal de compagnie peu fortunés seraient obligés de se débarrasser de leur trésor (et ils en ont parfois plusieurs) comme on le faisait autrefois avec les frigos, les mobilettes et autres « non-animaux » abandonnés au bord des routes  ou plongés dans le ravin le plus proche en profitant d’une nuit sans étoiles.  Les rayons des supermarchés consacrés aux non-humains  réduiraient leur surface comme peau de chagrin. Le nombre  des toutous à bichonner, toiletter, amener chez le psychologue, le vétérinaire, s’effriterait lamentablement, ainsi que les recettes de la TVA correspondant à la vente de performances et de produits animaliers. (À suivre)

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