(Suite du post précédent) Je pense à cette histoire (celle des animaux machines) à propos d’une rumeur qui circule actuellement. On prétend que le gouvernement français, s’inspirant de l’Hundesteuer (un impôt sur les chiens qui a permis à l’état allemand de récolter 421 millions d’euros en une seule année), prévoit de renflouer ses caisses en mettant à contribution les propriétaires d’animaux d’appartement : 100 € pour un chien ou un chat, 20 € pour un oiseau, 1 € pour un poisson. Cette proposition extravagante a tout l’air d’une trouvaille complotiste, mais certains prétendent qu’il y a du vrai. Si elle fait penser à la théorie de Pascal et Malebranche c’est que l’animal « fiscalisé », sans être classé chez les automates ou les poupées mécaniques, s’apparente néanmoins à une voiture : on taxe son propriétaire à partir d’un numéro d’immatriculation.
Panique dans les animaleries
On imagine
bien les effets collatéraux : les détenteurs d’un animal de
compagnie peu fortunés seraient obligés de se débarrasser de leur trésor (et
ils en ont parfois plusieurs) comme on le faisait autrefois avec les frigos,
les mobilettes et autres « non-animaux » abandonnés au bord des
routes ou plongés dans le ravin le
plus proche en profitant d’une nuit sans étoiles. Les rayons des supermarchés consacrés aux non-humains
réduiraient leur surface comme peau de chagrin. Le nombre des toutous à bichonner, toiletter, amener
chez le psychologue, le vétérinaire, s’effriterait lamentablement, ainsi que les recettes de la TVA correspondant à la vente de
performances et de produits animaliers. (À suivre)
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