Certains proverbes sont contagieux. Je crois avoir déjà parlé de l'adage : « Quand on voit une pie, tant pis; quand on en voit deux, tant mieux. ». J’ai beau être rationnel, lorsque le matin je tombe sur une pie (rien de plus fréquent ) je regarde à droite et à gauche dans l’espoir d’en apercevoir une deuxième. Comment régler le problème? Dans mon imagination, je me suis mis dans la peau d’un tyran, genre « Le Roi et l’Oiseau », et j'ai promulgué l'ordre suivant : « Dorénavant, pour la sérénité générale, toutes les pies seront bannies du royaume ». J’ai vite compris mon erreur, qui a engendré ce nouveau proverbe : « Au pays où on a banni les pies, on passe son temps à scruter l’horizon ».
Et comme dans la chanson d’Alain Souchon on est saisi d’angoisse :
RépondreSupprimer« Et si le ciel était vide ? »
Armelle Sêpa.
Le beau des proverbes, même lorsqu’ils sont inventés de toutes pièces comme le mien, c’est qu’ils se prêtent à plusieurs interprétations. Selon la mienne, ce qu’on craint en fixant l’horizon, c’est de voir apparaître la dernière pie, celle qu’on n’a pas réussi à éliminer, qui viendra nous annoncer l’apocalypse. La vôtre (on regarde vers le ciel on espérant qu’il se remplisse à nouveau) me paraît tout aussi légitime et moins pessimiste. C’est ça, probablement, que je voulais dire.
RépondreSupprimer"En 1619, le sculpteur belge Jérôme Duquesnoy créa la statue originale en bronze de Manneken-Pis" Pouvait-il prévoir que dans les 30 (29) années qui suivirent, tout irait de mal en pis?!
RépondreSupprimerC’est une question trop difficile. Je vous conseille de la proposer au Jeu des milles euros.
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