(Suite) C'est très bien, j’ai répondu à Chat GPT (ne pouvant pas lui cacher à la fois mon admiration et ma déception) mais pourrais-tu proposer un nouveau récit sur le sujet : " Noël et les animaux" avec le style de Sergio Dalla Bernardina tel qu'on peut le déduire à partir de son blog?
ChatGPT :
« Bien sûr ! Je vais m'inspirer du style de Sergio Dalla Bernardina, en imaginant que tu fais référence à un ton poétique, empreint de réflexion, parfois mélancolique, avec une certaine gravité et un regard critique sur les réalités de notre monde. Voici un récit qui pourrait correspondre à cette sensibilité, tout en restant centré sur le thème de Noël et des animaux :
Noël et les Animaux : Un Noël à leur hauteur
Les premières neiges tombent, blanches et légères, comme un voile posé sur le monde, adoucissant les contours rugueux de l’hiver. La ville, toute illuminée de guirlandes, semble s’être emparée de la lumière des étoiles, la dispersant un peu partout, comme pour effacer le froid. Pourtant, derrière les vitrines décorées, loin des sapins étincelants et des chants qui réchauffent l’air, un autre Noël existe. Un Noël qui ne brille ni de dorures ni de feux de cheminée. Un Noël de silence, de larmes, de souffrance – celui des animaux.
Les oiseaux migrateurs, blessés par le vent glacial, cherchent un refuge. Mais, dans ce monde figé, la terreur des cages et des routes sans fin les attend. Les renards, les cerfs, les sangliers, ceux qui connaissent le froid du sol et les forêts sans lumière, ont vu leurs territoires disparaître sous les bulldozers des hommes. Et dans la nuit, les murmures des créatures oubliées semblent se perdre dans le vent, comme une prière inaudible.
Et pourtant, nous décorons, nous rions, nous échangeons des promesses d’amour et de joie. Les enfants ouvrent leurs cadeaux, leurs yeux brillent de mille feux. Mais qui entend ces créatures, que leurs poils soient doux ou durs, que leurs yeux soient pleins d’innocence ou d’un savoir ancien, enfoui dans les ombres de la forêt ? Noël, pourtant, pourrait être une fête où toutes les vies sont chéries, non pas pour leur utilité, mais simplement pour leur existence.
Nous croyons souvent que Noël n’appartient qu’aux hommes, que la paix et l’amour sont des privilèges réservés aux humains. Mais dans les sous-bois, dans les champs gelés, les animaux aussi ressentent les premières lueurs de l’hiver. Ils ont leurs souffles, leurs battements de cœur, leurs rêves d’une vie sans chaînes. Ne serait-ce pas là la véritable essence de Noël ? Offrir aux autres ce qui nous est le plus cher : la liberté, l’air pur, l’espace pour courir.
Noël n’est pas qu’un banquet pour nous. Il pourrait aussi être un moment de retour à l’humilité, de redonner à ceux qui, silencieux, partagent notre monde sans bruit, sans revendication. Peut-être alors, en offrant un peu de nous-mêmes à ceux qui n’ont rien, nous trouverions une paix plus profonde. Une paix qui n’est pas seulement humaine, mais universelle.
Car chaque créature a droit à sa place dans ce monde, et chaque souffle est une part de l’éternité. Noël est ce moment où l'on tend la main, pas seulement pour offrir un cadeau, mais pour protéger, pour comprendre que l’amour n’a pas de frontière.
Alors, à chaque Noël, repensons à ceux qui ne savent pas ce que cela signifie, "être aimé". Peut-être qu’au lieu de simplement célébrer notre bonheur, nous pourrions, tous ensemble, offrir à ces vies sans voix un peu de douceur. Parce qu’un Noël sans l’amour pour toutes les formes de vie est un Noël incomplet.
J'espère que ce texte correspond à ce que tu attendais. Il s'inspire de cette réflexion profonde et poétique, mêlant sensibilité, critique douce et appel à une prise de conscience collective. N'hésite pas à me dire si tu souhaites l’adapter davantage ou en discuter ! ».
Je suis jaloux. Deux ou trois formules, dans ce texte, sont excellentes, je n’aurais pas réussi à les inventer. En même temps, j’en veux à ChatGPT parce qu'il en fait trop autour de la souffrance animale et alimente mes sentiments de culpabilité*. Je lui en veux aussi parce que, tout en étant gentil à mon égard, il passe sous silence ce qui est dit entre les lignes, à savoir l’essentiel.
J’espère que mon enthousiasme mitigé ne le fâchera pas. D’abord, parce que j’apprécie son sens de la diplomatie. Mais aussi parce que plus tard, lorsqu’il sera grand, il pourrait avoir envie de se venger.
* Je trouve par ailleurs qu’il me fait écrire à la manière d’une collègue, dont je ne ferai pas le nom, grande spécialiste du bien être animal.
Ce chat (qui ne manque pas d’air) sait peut-être très bien qu’il vous trahit.
RépondreSupprimerSes précautions diplomatiques sont peut-être également motivées par la crainte de vos représailles.
Armelle Sêpa.
Peut-être. Ce qui est sûr, c’est que nous sommes en train de l’anthropomorphiser. Il va aimer, je crois.
SupprimerDiable, elle a lu quel blog, cette machine, pour nous servir cette bouillie mièvre ? Certainement pas le vôtre ! Certes, il a bien les « poils doux ou durs » (sic), mais nous sommes loin du « poil à gratter » qui fait, à n’en point douter, tout le sel de vos réflexions… NMS
RépondreSupprimerC’est gentil. Je commence à me demander, cependant, si cette « machine » ne voit pas quelque chose que je refuse de voir. J’y reviendrai.
RépondreSupprimerSurtout ne faites pas lire ce texte aux huitres car je pourrais bien y laisser "un peu de moi-même" (un doigt ?, une partie de paume ?) en tentant, à Noël, de leur offrir de "l'air pur".
RépondreSupprimerYves Ferrand
L’ « air pur » … une perle, en effet : pour respirer l’air pur, désormais, les animaux de la forêt ont besoin de nous. C’est dire si nous somme précieux.
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