La découverte que l'animal est une personne
me libère. Je peux enfin aller au-delà d'une compassion générique (compassion
hypocrite et paternaliste) et faire des choix. Je peux sympathiser avec Fido, par exemple, qui dans ses gesticulations
improbables m'inspire et m'humanise (en me rappelant que nous sommes tous comme Jar Jar Binks : imparfaits,
bizarres et maladroits) et trouver
que Star, possessif et
implacable comme son propriétaire
(ou contrairement à son propriétaire, ne faisons pas d'amalgames), est en
revanche une parfaite ordure*.
*Star aussi, de son côté, trouve que je suis une parfaite ordure.
Je crois saisir un amusement ironique derrière beaucoup de vos chroniques, un peu absconses pour moi. Je m'accroche, j'ai aimé découvrir par vos soins les contours de l'anthropologie du fait religieux l'année dernière. Mais ce règlement de compte avec une canine étoile visiblement très noire me laisse plus perplexe que jamais. Je n'y comprends rien, mais je trouve drôle (dans les deux sens du terme) cette conclusion sur le fascisme. Et Jar Jar a toute ma sympathie. Armelle C.
RépondreSupprimerMerci pour cette question. Moi non plus, à vrai dire, je ne sais plus à qui je suis en train de m'adresser : aux fascistes? Aux chiens? À leurs propriétaires? Mystère. Je compte consacrer encore quelques mots à la "canine étoile visiblement très noire" qui oriente mes réflexions (j'ai beaucoup aimé cette formule). On y verra peut-être plus clair.
RépondreSupprimerCertes nous sommes tous comme Jar Jar Binks mais il ne faut pas oublier que c'est l'un des personnages les plus détestés de la saga Star Wars. Quand l'épisode 1 est sorti, je me souviens que les fans étaient carrément outrés par sa bêtise. Cela me laisse d'ailleurs perplexe quand je vois par ailleurs l'amour que les fans ont pour Dark Vador qui est lui un parfait facho.
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