Après ce qui vient d'être
dit, on peut aboutir au raisonnement suivant. Nous sommes confrontés à deux opinions récurrentes :
1) Le comportement animal
est "programmé", donc on ne peut pas prêter aux bêtes des
sentiments et des désirs cruels, un penchant pour l'autoritarisme, la passion pour la violence etc.
2) les bêtes ont une
intériorité comparable à la nôtre, donc des sentiments, des orientations morales, des tempéraments qui
diffèrent d'un sujet à l'autre.
Dans ce deuxième cas,
dans la mesure où le terme "fascisme", outre qu'une orientation
politique, désigne une disposition morale et psychologique, je peux qualifier certains pit-bulls (je dis bien certains pit-bulls, pas
tous) de fascistes.
Avez-vous lu "Chien blanc", un roman de Romain Gary? Vous y trouverez peut-être des éléments de réponse à votre question (qu'il ne faut pas prendre, je suppose, au pied de la lettre...)
RépondreSupprimerMerci pour votre suggestion. J'ai lu la trame du roman sur Wikipédia : "Peut-on rééduquer un chien qui a été dressé pour tuer?". C'est une vraie question. Cela me fait penser aux propos d'un homme politique que j'ai entendu ce matin à la radio. Il évoquait, sérieusement je pense, une drôle de structure appelée "centre de dé-radicalisation" : on y amène des gens dressés pour tuer les idolâtres et on les dé-radicalise. Cela n'a probablement rien à voir avec le chien blanc de Roman Gary . En tout cas j'ai commandé l'ouvrage.
RépondreSupprimerP.S. Je me demande si on peut considérer Guantanamo comme un centre de "dé-radicalisation".