Gustave Doré : chat chassant par simple automatisme
J'ai retrouvé quelques
sources évoquant la (prétendue) cruauté de certains animaux :
"Y a-t-il plus
chasseur que l'aigle? Voulez-vous assister à la chasse de l'aigle, être témoin
de sa joie féroce lorsqu'il enfonce ses serres puissantes dans la chair de sa
proie?" (Filippo de Antonis, "Cacciatori alati", in Diana n.12, déc. 1926, p. 208).
" Ce chat mauvais,
qui prolonge pendant une heure l'agonie d'une souris me parait la bête cruelle
par excellence (...). Il suffit de regarder la façon avec laquelle il se
comporte lorsque, par intervalles, il saisit la souris avec ses mâchoires. On
s'aperçoit que tout son être vibre d'une jouissance violente et perverse".
(Cunissiet-Carnot, "Flâneries d'un chasseur", dans "La crudeltà
negli animali", in Diana, il field
d'Italia, 15 oct. 1917.
Ce point de vue,
aujourd'hui, est loin de faire l'unanimité. Jean-Claude Nouët par exemple,
ancien président de la Ligue française des droits de l'animal, estime que s'il y a une espèce abritant
dans son programme génétique la commande de la cruauté, et il n'y en a qu'une,
c'est bien celle de l'homme *.
Jean-Claude Nouët,
"L'homme, Animal inhumain", in L'animal
humain, traits et spécificités, (dir. Georges Chapoutier ), Paris,
L'Harmattan, 2004, p. 75-86.
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