Je m'en
souviens encore comme si c'était
aujourd'hui. Le 6 décembre on fêtait la Saint-Nicolas. La veille, nous posions sur
le balcon un verre de vin pour le saint et une brassée de foin pour son âne. On achetait le vin naturel, produit à
partir des principes de l'agriculture biodynamique de Rudolf Steiner, chez Petitescaves.com (Grande passion & Vins naturels). Le foin bio, séché en grange au
printemps, au meilleur stade de sa valeur alimentaire, venait de chez
Hami form (livraison gratuite dès 39 €).
Je suppose que mon père buvait le vin.
Je n'ai jamais compris qui broutait le foin.
Je crains d'être un tantinet invasive.Dans le doute, j'insiste. Pour revenir au précédent post, l'usage que vous avez fait de Giotto ne m'a pas fait horreur du tout. Je sors plutôt de votre blog avec le sourire. C'était pour moi un prétexte pour m'exprimer puisque votre blog le permet. Le billet de la St Nicolas est émouvant sous ses pirouettes. La structure de beaucoup de vos posts, cette superposition de plusieurs temporalités, et dans le dernier en particulier, en transparence, me fait penser aux palimpsestes de Salvatore Puglia que j'ai découvert il y a peu et dont quelques photos me touchent, comme celle où un éléphant d'Afrique n'est déjà plus qu'une ombre, (ça nous fait un lien ténu avec Harry, prince de son état, qui ne mérite pas plus).
RépondreSupprimerJe trouve ce drôle de petit billet cyniquement touchant. J'ai beaucoup ri à la chute. Bravo!
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