vendredi 11 décembre 2015

La Repubblica exagère


Chien fidèle (et son maître)  Coll. Sergio Dalla Bernardina

Je trouve que La Repubblica, avec ses histoires d'animaux parfaitement prévisibles, commence à  exagérer. Hier on nous a parlé de Wendy, schnauzer nain qui sait dire maman et papa dans le dialecte de Vicence. On a consacré un reportage photographique à Edo, dalmatien albinos qui rougit de plaisir  lorsqu'on lui dit "bravo!". Nous avons appris que des éthologues japonais ont découvert dans une île du Pacifique une communauté de bovidés pratiquant la lamentation funéraire (tout comme nous). Note triste (fallait-il en parler?)  : terrassé par un motard, Geppetto, sanglier fantaisiste qui depuis quelques semaines amusait les automobilistes  en transit entre Rome et Castelgandolfo,  n'a pas survécu à ses blessures*


* Pour être sincère, je ne peux pas garantir l'authenticité de ces articles. J'en profite en tout cas pour lancer une souscription : nous pourrions dresser pour les collaborateurs de La Repubblica  un catalogue des  stéréotypés animaliers : "Il meurt de chagrin  sur le tombeau de son maître", "Abandonné à Catane il revient à Bergame"  "Sauvé dans la neige alors qu'il était raide mort, on l'a appelé Lazarus", "Il vole l'Espresso dans la boite aux lettres du voisin" etc.

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