Chien fidèle (et son maître) Coll. Sergio Dalla Bernardina
Je trouve que La Repubblica, avec ses histoires
d'animaux parfaitement prévisibles, commence à exagérer. Hier on nous a parlé de Wendy, schnauzer nain qui sait dire maman et papa dans le
dialecte de Vicence. On a consacré un reportage photographique à Edo, dalmatien
albinos qui rougit de plaisir
lorsqu'on lui dit "bravo!". Nous avons appris que des
éthologues japonais ont découvert dans une île du Pacifique une communauté de
bovidés pratiquant la lamentation funéraire (tout comme nous). Note triste (fallait-il
en parler?) : terrassé par un
motard, Geppetto, sanglier fantaisiste qui depuis quelques semaines amusait les
automobilistes en transit entre
Rome et Castelgandolfo, n'a pas
survécu à ses blessures*
* Pour être
sincère, je ne peux pas garantir l'authenticité de ces articles. J'en profite en tout cas pour lancer une
souscription : nous pourrions dresser pour les collaborateurs de La Repubblica un catalogue des stéréotypés animaliers : "Il meurt de chagrin sur le tombeau de son maître", "Abandonné
à Catane il revient à Bergame" "Sauvé dans la neige alors qu'il était raide mort, on l'a appelé Lazarus", "Il
vole l'Espresso dans la boite aux
lettres du voisin" etc.
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