Ce n'était pas
politiquement correct, mais lorsqu'un mulet avait tué un soldat et portait un
ruban rouge en signe de distinction,
la troupe l'appelait "le mulet assassin". À son côté, normalement, on mettait une
recrue tout aussi exubérante ou qui méritait, pour quelques raisons
particulières, un traitement spécial. Qualifier ces mulets
d'"assassins" était injuste et stigmatisant. Parfois ils avaient tout simplement eu peur. Parfois
"ça leur avait échappé".
Mon frère s'est
toujours montré peu compatible avec le service militaire. Pour qu'il devienne
un "vrai mec" on l'avait donc expédié dans une de ces casernes de
frontière, remplissant des fonctions hautement pédagogiques, que l'on
qualifiait, officieusement, de "casernes punitives". Il en est
revenu avec des souvenirs inoubliables, comme cette histoire de
"stigmatisation animalière" qu'il m'a racontée:
À côté du mulet,
normalement, on mettait un jeune paysan car les paysans, en
principe, ont plus de familiarité avec les animaux. Le protagoniste de cette histoire, un jeune homme de la
plaine, s'aperçut tout de suite que le mulet, en dépit de son ruban rouge, était
d'un genre très sensible. Il n'était pas du tout méchant, il avait tout juste
besoin d'affection. C'est ainsi qu'ils devinrent les plus grands copains du
monde. Le cliché criminalisant fut
ainsi démenti. Le jour du retour à la vie civile, d'ailleurs, parfumé et endimanché, le soldat alla saluer pour
la dernière fois son ami qui, d'un coup de patte bien asséné, mit brusquement fin à ses jours.
J'ai deux
hypothèses sur le comportement du mulet.
Stimmate : il mulo assassino.
Non è politicamente corretto, ma quando un mulo aveva ucciso un soldato e portava un fiocco
rosso come segno distintivo, la truppa lo chiamava "il mulo
assassino". A suo fianco,
normalmente, veniva messa una recluta altrettanto esuberante o che meritava,
per ragioni particolari, un trattamento speciale. Qualificare questi muli di
"assassini" era ingiusto e stigmatizzante. A volte avevano preso
semplicemente paura. A volte, "gli era scappato".
Mio fratello si è sempre mostrato poco compatibile con il servizio
militare. Per farlo diventare un "vero uomo" lo avevano spedito in
una di quelle caserme di frontiera che svolgono funzioni altamente pedagogiche
definite - ma solo ufficiosamente - "caserme punitive". Ne è tornato con dei ricordi
indimenticabili, come questa storia di "stigmatizzazione animale".
Ad occuparsi del mulo, normalmente, mettevano un giovane di estrazione rurale nella misura in cui i contadini, a priori, hanno maggior familiarità con gli animali (parlo degli erbivori domestici,
non dei barboncini). Il protagonista di questa storia, un giovane della Bassa,
si rese subito conto che il mulo, malgrado il fiocco rosso, era di un genere
molto sensibile. Non era cattivo, aveva soltanto bisogno di affetto. E così
divennero grandi amici. Il cliché criminalizzante fu così smentito. Il giorno
del congedo, del resto, profumato e vestito a festa, il soldato andò a salutare
per l'ultima volta l'amico che, con un calcio ben assestato, mise repentinamente fine ai suoi
giorni.
Ho un punto di vista sul comportamento del mulo.
a priori j'aurais pensé à un crime
RépondreSupprimerpassionnel... encore que c'était peut-être prémédité, se pourrait-il
que les animaux soient aussi raffinés dans leurs méthodes d'exécution
que les serials killers des films?(je pense à Seven ou au Silence des
Agneaux car ma culture cinématographique rase le sol mais je suppose
de toute façon que dans le monde réel les tueurs ont autant
d'imagination)
"Énervés, des investisseurs d'un zoo chinois jettent un âne et un mouton aux tigres"
RépondreSupprimerBFM BUSINESS Monde International 07/06/2017 à 15h19
À une échelle plus réduite cela se fait aussi chez nous: http://www.monster-souris.fr/75-cobayes-vivants-et-congeleshttp://www.insectmaster.fr/ (mais c'est une blague, peut-être).
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