Baleines
Rien ne va plus
pour Bob Dylan. On l'a accusé d'avoir
snobé le prix Nobel (ce qui n'est pas complètement faux). Après, on lui
a reproché d'avoir rédigé son discours d'acceptation du prix à la dernière minute et
pour des raisons bassement lucratives. Il semblerait maintenant que ses
références à Moby Dick ne viennent pas du texte original mais d'un résumé pour
étudiants qu'il a trouvé sur le net.
La prochaine étape, peut-être, sera une
plainte du WWF pour instigation à la chasse à la baleine.
Tempi cupi per Bob Dylan. È stato accusato (non senza ragione) di aver
snobbato il premio Nobel. Poi di aver redatto il suo discorso di accettazione
all'ultimo momento e per ragioni bassamente lucrative. Sembra ora che i suoi
riferimenti a Moby Dick non vengano dal testo originale ma da un riassunto per
studenti che ha trovato su Internet. La prossima tappa, forse, sarà una
denuncia del WWF per istigazione alla caccia alla balena.
Le 13 juin, lors de la rencontre France-Angleterre pour un match de foot amical, j’ai eu la confirmation que nous avions basculé dans une autre dimension : la garde républicaine, droite dans ses bottes pour interpréter les hymnes nationaux, a commencé, en hommage aux victimes des récents attentats sur le sol anglais, par accompagner l’un des siens, à la guitare électrique, pour une chanson d’Oasis “Don't look back in anger”.
RépondreSupprimerSoutenu par la foule, sous les regards bienveillants de la première ministre britannique, du président français, conscients de la hauteur de leur mission, et d’un gros oiseau (qui était, je crois, au départ, une dame d’un âge respectable coiffée d’une perruque tricolore), le musicien militaire s’est laissé aller à un déhanchement tout à fait rock’n roll*.
Je n’ai pas ri “comme une baleine”, mais, toutes les victimes de la planète me le pardonnent, je croyais, cette fois, être dans un film des Monty Python (je vis peut-être un peu trop dans des films).
Dans la nuit, à Londres, la tour de logements sociaux Grenfell a pris feu, après de nombreux signalements sur la vétusté de l’immeuble.
Robert Allen Zimmerman a visiblement renoncé à l’anticonformisme en se montrant fumiste et vénal.
Au risque d’être incohérente, je trouve rafraîchissante cette irrévérence potache.
*Il a fait le “buzz” je crois.