Laying down the Law, or Trial by Jury (Procès avec Jury) Sir Edwin Landseer - 1840
A-t-on le droit de se débarrasser d'un époux violent et tortionnaire en ayant recours à la manière forte? En principe non, mais cela se discute. C'est la raison pour laquelle on a sollicité la grâce présidentielle pour Madame Catherine Sauvage ayant mis fin à son calvaire par un geste drastique.
Et lorsqu'on est un chien, a-t-on le droit de se libérer d'une maîtresse violente et tortionnaire en ayant recours à la manière forte? Cela se discute aussi. C'est la raison pour laquelle 86.000 personnes ont signé une pétition en faveur de Cyra, bergère allemande domiciliée dans le nivernais qui est passée très près de l'échafaud. "L’enquête avait révélé que la propriétaire du chien, prénommée Liliane, avait des problèmes d’alcool et qu’elle avait pour habitude de battre ses chiens. « Elle les tabassait », avait avoué son mari aux enquêteurs. C’est ce dernier qui l’avait découverte, gisant sur son canapé dans une mare de sang"*. Loin d'être violente, selon les experts qui l'ont examinée, Cyra est un chien sociable et plein de vie".
Morale : pourquoi n'avait-t-on pas de bonnes raisons pour supprimer Cyra? Parce que Cyra avait de bonnes raisons pour supprimer Liliane**.
*http://www.20minutes.fr/societe/2106615-20170719-nevers-chien-devore-maitresse-euthanasie
** C'est ainsi que je résume le point de vue des pétitionnaires.
Abbiamo il diritto di sbarazzarci di un coniuge violento e torturatore ricorrendo alla maniera forte? In principio no, ma si discute. È la ragione per cui è stata chiesta la grazia presidenziale per la signora Catherine Sauvage che ha messo fine al suo calvario con un gesto drastico (ai danni del marito). E un cane ha il diritto di sbarazzarsi di un coniuge violento e torturatore ricorrendo alla maniera forte? In principio no, ma si discute.
È la ragione per cui 86.000 persone hanno firmato una petizione in favore di Cyra, pastore tedesco domiciliata nella regione di Nevers che è sfuggita di un pelo al patibolo. "L'inchiesta aveva rivelato che la proprietaria del cane, di nome Liliane, aveva dei problemi d'alcool e aveva l'abitudine di battere i suoi cani. "Li bastonava", ha confessato suo marito agli investigatori. È quest'ultimo che l'ha scoperta, distesa sul sofà in una pozza di sangue". Lungi dall'essere violenta, secondo gli esperti che l'hanno esaminata, Cyra è un cane socievole e pieno di vita. Morale: perché non c'erano delle buone ragioni per sopprimere Cyra? Perché Cyra aveva delle buone ragioni per sopprimere Liliane.
Une des raisons pour lesquelles Mme Sauvage est restée si longtemps en prison, c'est qu'elle ne semblait pas comprendre la gravité de son acte. J'espère que Cyra, lui, a compris la gravité de son acte.
RépondreSupprimerVous avez raison de le souligner, ce n'est pas parce que son nom finit par "a" que Cyra est un garçon (Mircea Eliade n'aurait pas dit le contraire). S'il s'agissait d'un humain, on aurait peut-être mis son agressivité sur le compte de la testostérone (c'est drôle, en italien on ne dit pas "la"mais "il testosterone").
RépondreSupprimerJe pense que c'est parce que les mots en -one sont masculins en italien. Je n'ai jamais lu de règle en ce sens mais je n'ai jamais trouvé d'exception non plus : un ormone, il silicone et même un donnone (parce que le suffixe augmentatif -one rend les mots masculins, ça on me l'a appris en khâgne). A vérifier (mon précis de grammaire est muet sur le sujet - mauvais signe pour ma théorie).
RépondreSupprimerPour en revenir au sujet, je pense en qu'on serait sans doute moins prompts à pardonner ou à trouver des excuses à un homme, son phallus et sa testostérone qu'à une femme ou un chien (ou surtout une chienne).
Il testosterone, la prolattina. Certes, on aurait pu les appeler La testosterina e il prolattone. En tout cas je suis d'accord avec vous : le droit italien considère (ou considérait) le transport amoureux (on pourrait le qualifier d' "alibi de Priape") ou la jalousie (l' "alibi d'Otello") comme des attenuanti.
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