Je continue avec mes histoires d'éradication. A
chaque fois j'ai du mal. Il y a deux jours c'était le tour d'un noisetier (un
peux bas de gamme, me dira-t-on, mais une vie est toujours une vie). En
l'arrachant je lui ai tenu le discours d'Aldo Leopold, forestier et écologue
américain (1887-1948) : "Tu
ne dois pas être triste, je supprime l'individu mais je préserve l'espèce".
Ce disant, je lui ai montré la belle touffe de noisetier qui pousse sur le
talus : "C'est moi-même qui l'ai plantée". "Ah ben si c'est
comme cela ... ", a-t-il répondu. Il avait l'air soulagé.
Continuo con le mie storie di sradicamenti.
Ogni volta mi dispiace. Due giorni fa era il turno di un nocciolo ("fascia
bassa", dirà qualcuno, ma una vita è sempre una vita). Sradicandolo gli ho
tenuto il discorso di Aldo Leopold, noto ecologo americano (1887-1948) : "Non devi essere
triste, sopprimo l'individuo, è vero, ma preservo la specie". Dicendo
questo gli ho mostrato il bel cespuglio di nocciolo che cresce sul terrapieno.
" Sono io che l'ho piantato". "Ah beh, se è così ...", ha
risposto. Aveva l'aria sollevata.
Quels sont les noisetiers "bas de gamme" ?
RépondreSupprimer( impossible donc, même pour un arbre, d'échapper à la hiérarchisation ?)
Eh ben oui, on a tendance à hiérarchiser. Pour l'instant, en ordre d'importance, j'ai épargné deux ifs (un je l'ai transféré en Italie), deux aubépines, un laurier et quelques autres essences "rares". Elle ne sont rares que pour moi, bien entendu. Je trouve que les noisetiers se propagent trop vite. Quant à la prééminence de l'if, puisqu'il peut vivre plus de 3.000 ans, j'ai le temps pour changer d'avis.
RépondreSupprimerEn plus d'avoir produit leurs délicieux fruits et les bâtons de sourciers, ils rendent de nombreux autres services, par la phytothérapie, par l’amélioration des sols pour renforcer les fameuses essences « nobles » et ainsi des forêts entières.
RépondreSupprimerC’est un peu Sancho Panza.
Croyez-moi, j'aime beaucoup les noisetiers.
RépondreSupprimer