mardi 19 septembre 2017

Le prix Hitler



Il y a quelques années la Federfauna*, montrant peut-être un peu trop d'empressement dans l'interprétation des sources historique, avait créé le Premio Hitler (Prix Hitler), destiné à distinguer les "animalistes" les plus intransigeants**.
I y a quelques jours, en cherchant dans l'iconographie hitlérienne  des exemples de  fidélité canine, je suis tombé sur une photo exploitée par la Federfauna  qui immortalise le Führer pendant qu'il sympathise avec deux chevreuil (un petit et peut-être sa maman, j'aurais du mal à préciser).
Cette image conventionnelle ne fait pas avancer le débat autour de l'écologisme présumé d'Adolf Hitler. Mais elle est intrigante. En la regardant je pense au dictateur qui, ému par la scène dont il est protagoniste, est persuadé d'être bon. Je suis prêt à penser que son entourage aussi est en train de se dire: "Cet homme, au bout du compte, est bon". Ce qui me désole est que les chevreuils aussi, manifestement, éprouvent le même sentiment.

Cela démontre qu'en matière d'animaux on peut se sentir bon à peu de frais.

Cela damontre aussi que même les animaux, à qui l'on prête cependant un instinct sans faille,  peuvent facilement se tromper.

Je reste persuadé que nous pouvons  continuer à manger de la viande sans besoin d'"hitlériser"  le point de vue de ceux qui s'y opposent.

*Confederazione Sindacale degli Allevatori, Commercianti e Detentori di Animali (Confédération Syndicale des Eleveurs, Commerçants et Propriétaires d'Animaux)

** À Partir du syllogisme : "Hitler était végétarien, Hitler n'aimait pas la chasse. Donc les végétariens qui s'opposent à la chasse  sont des nazis.  Il semblerait en fait  que le prétendu végétarisme d'Hitler, ainsi que  l'environnementalisme des Nazis  soient des contrevérités historiques.  Cf. à ce propos : https://animalesenzaltro.wordpress.com/

Qualche anno fa la Federfauna, mostrandosi forse un po' troppo rapida nell'interpretazione delle fonti storiche, aveva creato il "Premio Hitler" destinato a ricompensare gli animalisti più intransigenti. Giorni fa, cercando nell'iconografia hitleriana degli esempi di fedeltà canina, mi sono imbattuto in una foto, sfruttata dalla Federfauna, che immortala il Führer mentre simpatizza con due caprioli (un piccolo e forse sua madre, stento a precisare). Questa immagine non fa avanzare il dibattito intorno all'ecologismo presunto di Adolf Hitler, beninteso. Ma è curiosa. Guardandola penso al dittatore che, commosso dalla scena di cui è protagonista, è convinto di essere buono. Sono pronto a credere che anche il suo entourage sta dicendosi "Quest'uomo, in fin dei conti, è buono". Quello che mi rattrista è che anche i caprioli, manifestamente, provano lo stesso sentimento.
Questo prova che in materia di animali ci si può sentire buoni senza troppa fatica.
Questo prova inoltre che anche gli animali, ai quali siamo soliti attribuire un istinto infallibile, si sbagliano facilmente.
Resto persuaso che possiamo continuare a mangiare della carne senza bisogno di "hitlerizzare" quelli che non sono d'accordo.

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