Odilon Redon : L'Œuf (1885)
Je viens
d'apprendre que des étudiantes de l'université d'Udine ont mis au point un œuf
végan. Il ressemble à un œuf, il en partage la saveur et les
qualités nutritionnelles,
mais ce n'est pas un œuf. Si on me proposait de le goûter je le ferais sans
problème*.
Ce qu'en revanche je ne mangerai jamais, sauf à mon
insu (n'en déplaise à Bill Gates
et aux autres promoteurs de cette innovation alimentaire), c'est la viande
artificielle, la viande in vitro.
J'aurais le sentiment d'ingurgiter un fibrome.
* C'est tout juste
mon avis, celui d'un acteur
social parmi tant d'autres.
Scopro che delle studentesse dell'Università di Udine hanno realizzato un
uovo vegano. Sembra un uovo, ne condivide il sapore e le qualità nutritive, ma
non è un uovo. Se me lo
proponessero, lo assaggerei senza problemi. Quello che invece non mangerò mai
salvo a mia insaputa (non spiaccia a Bill Gates e agli altri promotori di
questa innovazione alimentare), è la carne artificiale, la carne in vitro. Avrei
l'impressione di ingurgitare un fibroma.
Quel genre d’Eros peut naître d’un tel œuf primordial ?
RépondreSupprimerDu fait de boire le lait d’autres mammifères à l’anthropophagie, en passant par tous les goûts et dégoûts, la difficulté à se différencier ou à s’indifférencier serait-il le propre de l’animal humain ?
Une femme de mon entourage, par ailleurs très soucieuse de la condition animale, excluait d’allaiter son nouveau-né parce-que ça la dégoûtait.
Dans une maternité, une jeune mère était revenue (sur les lieux du crime) remercier le personnel avec un gâteau « fait maison ». Après dégustation, elle indiqua que son propre lait maternel faisait partie des ingrédients.
Pourquoi pas ? après une terrine de ce bon fibrome -très riche en fer - sans oublier le verre de liquide amniotique, un menu « des Carpates » très reminéralisant.
Ça me donne envie de revoir le « Dracula » de Francis Ford Coppola.
J'aime votre enchaînement de turpitudes.
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